fracture

On s'est vu hier. La tempête est passé. Tu m'as dit que tu voulais me protéger. Je t'ai dit à quel point je voulais rester avec toi. Je ne peux plus vivre sans toi. On s'est serré très fort. Je t'aime

Le plus gros est fait, il va maintenant falloir s'occuper des séquelles. Sur le long terme du plus gros truc qui a fait que nous en sommes arrivé là. Mais aussi sur le court terme de tout ce a qoui nous avons pensé. Car quand tout est remis en cause, beaucoup de choses viennent à l'esprit...

Il me reste également en incroyable mal à tous les muscles, qui sont désormais détendu mais on encore des tension ponctuels, et une énorme fatigue, une envie de me perdre dans tes bras...

Elle me rend dingue ta question sur le carnet "est-ce que tu pensais vraiment ce que tu as écrit". Tu te rend compte? Je m'exprime, je te dis, je t'écris... Tu ne veux tellement rien entendre que tu remets en cause tout cela.

J'ai envie d'hurler.

De manière collégiale, avec tous les gens qui sont dans ma tête (les petits diables, les petits anges, les enfants de coeur, les politiciens, les sociologues...) on a décidé de ne pas t'appeler, ne pas t'écrire, ne pas t'envoyer de mail. Ne pas faire comme ce matin en tout cas. D'ailleurs ça n'a servi à rien, tu n'as jamais répondu. ALors si il te faut du temps on va te le laisser.

On croise juste très fort les doigt pour le résultat. Le coeur bat à 100 à l'heure et les muscles sont tout tendus mais on va tenir, on va te laisser tranquille. C'est ce que tu veux, non?

Je suis arrivée à pleurer à midi. Pas beaucoup mais c'est déjà ça. C'est dur de se retenir à longueur de temps et que ça vienne quand on se laisse l'autorisation. Je sens la boule en moi qui ne demande qu'à exploser. Mais je suis au travail...

Un stagiaire m'a aidé à me contenir cet après midi. Il vient de passer 1h30 avec moi pour que je lui explique notre politique. C'était bizare, je lui parlais mais je n'étais pas là. En même temps, il arrivais à m'occuper suffisemment pour que ce soit moins dur à supporter. Mais voilà, il est parti il y a 30 secondes et me revoici à écrire pour vider.

A midi en m'allongeant au brod de l'eau j'ai essayé de donner un petit temps de répis à mes muscles qui sont tout tendu. J'ai fermé les yeux et je me suis concentrée très fort. Je me suis imaginée être contre toi dans le creux de ton épaule. Je me suis rappelé comme c'est bon...

Comment est-ce possible? Comment peut on en arriver à vouloir quitter une personne que l'on aime car elle n'est pas comme on le souhaite? Pourquoi l'amour est insuffisant? Comment tu penses?

Tu cherchais quelqu'un qui ne laissait pas tout passer afin que ça ne finisse pas comme la dernière fois et en même temps, dès que l'on s'oppose, tu bloques.

Au moins du coup, tu te poses toutes les questions.

Mais voilà, moi je ne me vois pas faire ma vie sans toi. Je t'aime à la folie. Je sais que je ne suis pas douée pour te courir après, peut être aussi parce que dès que je court tu fuis. Mais tu es la femme de ma vie.

Je voudrais te dire des milliards de choses, je voudrais te voir pour te les dire et puis pour voir comment toi tu es sans cette distance à la con... Mais voilà, tu bloques l'échange. Pas de résponse à mes textos débiles, peut etre qu'ils tombent mal, comment savoir comme je ne te vois pas?

Tiens 12h, il faut aller manger. Oui, je reprend mon cadre de vie de dépressif : le matin on déjeune, le midi on mange à midi, le soir on mange à 20h et on se couche pour tenter de dormir à 23h. Surtout on continue d'aller au travail. Le reste du temps, on fait ce qu'on peut pour rester en vie.

Je la sens bien là, la vie. Je suis tellement tendue de partout que je sens très bien tous mes muscles. Ma tête va exploser. C'est une façon d'avoir conscience de son corps...

Sur le fond, ce que je me demande c'est : comment on en est arrivées là? Comment j'ai fait pour ne pas arriver à calmer tes angoisses? comment est-ce que j'aurais pu m'y prendre? Pourquoi je ne fais rien de ma vie depuis 6 mois? Tiens, j'ai une réponse à celle-ci : J'étais centrée sur toi. J'ai perdu Cathy car je faisais trop de choses, j'avais tellement peur de te perdre, comme quoi...

J'aimerais tellement savoir ce que tu as dans la tête. Je ne sais pas comment te faire parler. Tu t'es blindée car je t'ai fait mal, tu es froide du coup. Putain, il y a quoi dans cette tête?

j'ai l'impression d'en vouloir à celle qui t'a envoyé le texto pour me libérer l'esprit mais quand même putain,c 'était vraiment abuser Même si ça partait d'un bon sentiment. Encore, si elle me l'avais demandé, l'idée me serait paru abhérente mais j'aurais pu dire "non, surtout pas...". Putain, la con. Je me demande comment tu as réagit réellement. Tu as surement du être enchantée qu'une personne extérieure se mêle directement de notre histoire... Je lui en veux.

Va falloir que je me calme un peu. D'un coté, ça me vide. D'un autre, il y a tellement de choses à vider que je pourrais écrire sans m'arrêter jusqu'à ce que tu viennes me sauver.

Tu étais si froide hier au téléphone. Type rien à foutre. En plus après tu m'a reproché de rien en avoir à faire. Putain, c'est quand même toi qui me jette. En plus en me disant que c'est à cause de ma personnalité, chose à laquelle je ne peux vraiment rien...

Je me sens impuissante.

Ca aurait été tellement plus simple d'en parler ensemble plutot que ce soit une réflexion solitaire à l'issu d'un clash...

Je sais qu'il faut que j'arrête, mais je t'ai encore envoyer un truc... Si seulement on pouvait se parler en face... Je voudrais savoir comme tu es.

""

J'ai beau savoir...
Ne plus y croire...
Je ne veux qu'elle...
J'ai beau chercher...
D'autre a rêver...
Je ne veux qu'elle...
Même si nos raisons nous séparent...
Même si parfois on fait semblant d’y croire...
Autant le vivre même un peu...
J'aurai vécu d'avoir voulu ta peau...
On aura aimé pour de beau...
J'ai beau me dire...
Qu'il faut partir...
Je ne veux qu'elle...